Le hash CBD, également connu sous le nom de haschisch ou de résine, est une forme concentrée de cannabis riche en CBD (cannabidiol), l’un des nombreux composés présents dans la plante de cannabis. Cette substance a fait l’objet de nombreuses discussions et recherches au cours des dernières années, en raison de ses propriétés thérapeutiques potentielles. La question qui se pose alors est : quand et comment est apparu le premier hash CBD ? Afin de répondre à cette question, il faut d’abord connaître l’origine du hash.
Origines géographiques du hash
La plante de cannabis est originaire de l’Asie centrale et de la région himalayenne, plus précisément d’Afghanistan, où des plantes sauvages ont été cultivées depuis des millénaires. Les cultivateurs locaux ont rapidement réalisé que certaines variétés de la plante, notamment celles avec de grandes quantités de résine, étaient plus adaptées à leur mode de vie et à leurs besoins analgésiques ou relaxants.
Les premiers développements du processus d’extraction
Environ 2800 av. J.-C., les agriculteurs commencèrent à toucher aux techniques pour améliorer la production de graines et augmenter le rendement de l’écorce fibreuse, utilisée pour lutter contre les parasites et tisser des vêtements. En parallèle, les premières méthodes d’extraction des trichomes de résine, qui sont les parties responsables de la production de CBD et autres cannabinoïdes, se développèrent à travers l’Asie.
Influence culturelle et propagation du hash dans le monde
Le commerce entre différentes régions et cultures ainsi que la diffusion des connaissances sur les plantes médicinales contribuèrent à populariser et propager le haschisch. Les Arabes jouèrent un rôle-clé dans cette dissémination en apportant au 12ème siècle le premier livre connu faisant mention du mot « hashish » pour décrire le produit extrait de la plante de cannabis : Le traité de Haydar.
L’influence arabe et sa propagation vers l’Afrique
Dans ce traité, les Arabes référencent le haschisch comme une substance aphrodisiaque et thérapeutique servie aux princes et dignitaires de leur époque. De plus, ces derniers s’inspiraient également des pratiques locales de consommation traditionnelle de hasch prévalentes dans différentes tribus nomades.
Ils développèrent par la suite leurs techniques de production et introduisirent le hasch dans divers pays africains via les routes commerciales de la soie et des épices. C’est ainsi que le hasch commença à être consommé et apprécié au Maghreb, notamment au Maroc, en Algérie et en Tunisie.
La route du haschisch : Perse, Inde et Népal
Les échanges culturels et économiques entre Perses, Indiens et Népalais ont également joué un rôle important dans la propagation du haschisch à travers l’Asie. En Perse, des écrits datant du 16ème siècle décrivent les usages médicinaux de la plante de cannabis.
En Inde, la consommation de bhang, une boisson à base de feuilles et fleurs de cannabis macérées et de lait concentré, est attestée depuis plus de 1000 ans. Les maîtres herboristes indiens fabriquaient également des pâtisseries et autres préparations alimentaires enrichies au haschisch pour traiter divers maux.
Le Népal a quant à lui développé sa propre méthode d’extraction traditionnelle du hash : le charas. Cette pâte noire et collante est obtenue en balayant avec les mains les plantes fraîchement cueillies et en retirant ainsi la résine qu’elle contient. l
La découverte du CBD et l’amélioration des méthodes d’extraction modernes
En 1940, aux États-Unis, les scientifiques commencent à s’intéresser au cannabis. Une équipe de chimistes de l’Université de l’Illinois va parvenir dans la foulée à isoler le cannabidiol à partir d’un extrait de chanvre.
Il ne fallut pas longtemps pour que les vertus thérapeutiques du CBD soient mises en avant. Les produits dérivés dont le hash CBD vont faire leurs apparitions.
Pour obtenir les meilleures résines de CBD, certaines techniques sont utilisées. Avec le temps, les connaissances et les techniques d’extraction se sont affinées. Cela permet de produire du hash CBD encore plus concentré et purifié. Cela permet aussi d’obtenir un produit médicinal de haute qualité. Dans ce contexte, deux grands progrès se sont opérés :
- La classification et la sélection génétique des variétés de cannabis, qui rend possible la production spécifique de plants riches en CBD afin de créer un haschisch pur.
- L’utilisation de moyens technologiques et scientifiques modernes pour améliorer la qualité du hash, comme l’élimination des impuretés, la concentration maximale de CBD et le raffinement de la résine.
Preuve historique sur les premiers couvents équitables en chanvre
Même s’il est difficile de déterminer avec certitude quand est apparu le premier hash CBD, de nombreux écrits témoignent d’une consommation multi-millénaire du haschisch à des fins médicinales ou récréatives. Les pionniers dans la production du hash furent sans nul doute les paysans afghans qui, dès l’âge de bronze, maîtrisaient déjà les rudiments des techniques d’extraction.
Panneau trouvé dans une ruine antique militaire
En 2008, lors de fouilles archéologiques menées dans les montagnes de l’Hindu Kush en Afghanistan, un panneau sculpté fut découvert. Ce dernier représente ce qui pourrait être le tout premier exemple de la production de hash, avec des personnages foulant aux pieds des plantes de cannabis pour en recueillir la résine, ensuite transformée en blocs solides.
En conclusion, il est difficile de préciser exactement où a été produite la toute première forme de résine de CBD. Aujourd’hui, le hash CBD se trouve sous diverses formes et concentrations et gagne en popularité en tant que médicament naturel polyvalent.